Après avoir bataillé pour sa survie, Voyager Digital a annoncé prendre une décision difficile et les créanciers sont éminemment impactés.
Voyager Digital prend une décision difficile
Décidément, les choses ne s’arrangent pas pour Voyager Digital ! Après avoir été confrontée au refus de sa proposition de restructuration et à 😢 l’échec du projet de son rachat par Binance US, l’équipe de l’entreprise a tout simplement décidé de mettre un terme à ses activités.
A quoi pouvons-nous donc nous attendre pour la suite ? Selon Bloomberg, Voyager Digital se lance cette semaine dans un processus de liquidation qui comporte, bien sûr, l’indemnisation des créanciers. Alors qu’un juge a autorisé celle-ci hier, les premières modalités de remboursement devraient être mises en place dans les jours qui viennent.
Attention néanmoins car il y a un hic : pour l’instant, Voyager Digital n’est pas en mesure de rembourser la totalité de son dû. Si, contrairement à ce que certains médias ont pu annoncer, chaque client pourra toucher de l’argent, les créanciers ne se verront verser que 35 % de leur compte.
La raison de cette décision est simple puisqu’une partie des caisses serait liée dans 😵💫 l’affaire FTX. La palteforme de lending a ordonné la restitution des fonds… sans succès pour l’instant.
Une procédure en justice est donc en cours pour régler le litige. En conséquence, les clients vont devoir espérer la victoire de Voyager Digital s’ils souhaitent se voir intégralement indemnisés.
Se battre contre FTX, plus facile à dire qu’à faire ?
Malheureusement, l’affaire qui oppose Voyager Digital et FTX semble loin d’être résolue. D’autant plus qu’un nouveau retournement est venu tout chambouler.
En effet, les avocats de FTX ont décidé de porter plainte contre Sam Bankman-Fried et deux autres dirigeants de l’entreprise. Le tout au nom de la nouvelle direction de la plateforme. Celle-ci affirme que SBF et ses acolytes auraient revendu Embed, une société de négociation d’actions, tout en cachant son insolvabilité.
Ce nouveau rebondissement dans l’affaire vient peser lourd dans la balance. Il semble donc que la résolution des différends avec ses partenaires ne soit pas une priorité.
La morale de l’histoire : les créanciers de Voyager Digital ont de quoi se mettre du baume au cœur, mais rien de plus.
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