D’après Balaji Srinivasan, l’ancien directeur technique de Coinbase, les Big Tech comme Apple, Google et Microsoft pourraient aider les gouvernements à saisir les crypto actifs des investisseurs.
Si les pays du G7 décident d’autoriser la saisie de cryptomonnaies, les Big Tech n’hésiteraient pas à les aider. C’est du moins ce que révèle Balaji Srinivasan, l’ancien directeur technique de Coinbase.
Big Tech, une menace pour les investisseurs crypto ?
D’après le célèbre homme d’affaires, les géants de la tech peuvent aider les gouvernements à scanner des appareils pour trouver les clés privées des utilisateurs. Étant donné que ces entreprises contrôlent nos données et notre activité en ligne, elles présentent un risque majeur pour les investisseurs crypto.
En effet, les Big Tech comme Apple, Google et Microsoft peuvent facilement trouver les clés privées des utilisateurs sur les disques durs de leurs appareils.
“Apple propose des mises à jour logicielles, Google peut accéder à votre Google Drive et Microsoft peut accéder à Windows. Théoriquement, si les gouvernements le demandent, ils peuvent scanner votre disque dur, chercher vos clés privées, puis retirer vos actifs numériques”.
Le G7 veut resserrer l’étau sur le marché crypto
Les propositions du Groupe d’action financière (GAFI) ont récemment été approuvées par le G7. Dans une déclaration conjointe publiée le mois dernier, les ministres des Finances du G7 ont appelé à une réglementation et à une surveillance “plus efficace” du marché des actifs numériques.
De même, ils ont souligné l’importance de la “règle de voyage”, qui oblige📜 les Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN) à partager les informations des clients lors des transactions.
Les ministres du G7 ont également mis l’accent sur les risques associés à la 🖥️ finance décentralisée (DeFi) et aux transactions entre pairs (P2P).
En 2021, Balaji Srinivasan a souligné dans un tweet que le G7 “cherche à préserver le statu quo et à éviter le changement”.
Quel impact sur les investisseurs ?
Bien qu’ils suivent la même approche, les pays du G7 ont des cadres réglementaires différents. Par exemple, la réglementation européenne sur le marché des crypto actifs (MiCA) devrait entrer en vigueur en 2024. Pendant ce temps, les États-Unis tentent de faire entrer les actifs numériques dans le champ d’application des lois relatives aux valeurs mobilières.
Rajagopal Menon, vice-président de WazirX, a déclaré à BeInCrypto que la réglementation crypto est plus importante pour les pays du G20 que pour les pays du G7.
“Le G20 regroupe des pays dont l’indice de développement humain est faible par rapport au G7. Pourtant, les pays en développement ne doivent surtout pas sous-estimer les avantages de la crypto. Dans ces pays, la crypto renforce l’inclusion financière, améliore l’accès aux prêts, etc. Mais, à moins qu’elle ne soit réglementée, la crypto restera un concept utopique sur papier et un scénario complètement différent sur le terrain. En d’autres termes, elle mettra en péril des investisseurs et des économies entières”.
Pour le moment, il est encore difficile d’évaluer l’impact de la réglementation crypto sur les investisseurs. Cela dit, une chose est sûre : qui dit réglementation, dit centralisation.
Morale de l’histoire : pour éviter de se plier aux codes des régulateurs, la crypto sphère doit apprendre à faire des concessions.
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