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Intelligence artificielle, la technologie préférée des criminels ?

3 mins
Par Harsh Notariya
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EN BREF

  • À en croire un rapport d’Europol, de plus en plus de criminels utilisent les nouvelles technologies dans leurs transactions illicites.
  • Cependant, la plupart des criminels commencent à éviter les cryptomonnaies.
  • En effet, le nombre de transactions crypto illicites a baissé de 65 % par rapport à 2022.
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D’après un rapport de l’agence Europol, de plus en plus de criminels utilisent l’intelligence artificielle pour leurs activités illégales. D’ailleurs, contrairement aux idées reçues, les cryptomonnaies sont loin d’être le moyen d’échange préféré des groupes criminels.

Le financement constitue l’épine dorsale de toutes les organisations, y compris les groupes criminels. Même si les technologies émergentes ont un impact positif sur la société, les criminels les utilisent à des fins illicites, notamment pour le blanchiment d’argent et le financement des activités illégales.

Intelligence artificielle, une technologie dangereuse ?

Europol, l’agence européenne de police criminelle, vient de publier un nouveau rapport sur les menaces liées à la criminalité financière et économique. 

Intitulé “European Financial and Economic Crime Threat Assessment”, le rapport met l’accent sur l’utilisation des nouvelles technologies à des fins de blanchiment d’argent.

“Près de 70 % des réseaux criminels actifs dans l’UE ont recours à des techniques élémentaires de blanchiment d’argent. Les autres groupes criminels ont recours à des réseaux professionnels de blanchiment d’argent et/ou à des systèmes bancaires clandestins”.

blanchiment d'argent
Source : les différentes étapes du blanchiment d’argent

En plus des cryptomonnaies, les criminels utilisent des technologies comme l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle (IA) et le deepfake. À en croire le rapport d’Europol, les criminels utilisent également des chatbots comme ChatGPT pour orchestrer leurs fraudes en ligne.

Les criminels tournent le dos aux cryptomonnaies

À en croire Europol, les criminels utilisent la finance décentralisée (DeFi), les jetons non-fongibles (NFT) et le metaverse. De même, de nombreuses organisations crypto proposent des services de blanchiment d’argent aux organisations criminelles qui n’ont pas suffisamment d’expertise technique.

Néanmoins, sur une note plus positive, Catherine De Bolle, la directrice exécutive d’Europol, a souligné que les criminels sont de plus en plus réticents à utiliser la crypto. Ce, en raison des récentes saisies effectuées par les gouvernements de certains pays.

“Les cryptomonnaies représentent toujours moins de 1 % du volume total des transactions illégales”. 

Selon le rapport, les autorités ont de plus en plus de facilité à identifier les transactions crypto illicites.

“Les progrès réalisés en matière d’investigation technique ont permis de détecter les transactions suspectes et d’identifier leurs auteurs. De nombreux États membres de l’UE ont vu des fonds illicites acheminés vers des plateformes d’échange de cryptomonnaies. Cependant, la police a réussi à saisir les comptes crypto concernés en tant que produits des crimes”.

En mars 2023, Europol a saisi près de 50 millions de dollars en Bitcoin dans le cadre d’une opération conjointe contre ChipMixer. Deux mois plus tôt, Europol et Eurojust ont démantelé un réseau de scam crypto et saisi plus d’un million de dollars en cryptomonnaies et 50 000 € en espèces.

Le mois dernier, la police de Hong Kong a saisi 65 millions de dollars à un réseau criminel qui utilisait les cryptomonnaies pour blanchir de l’argent. Cela dit, le nombre de transactions crypto illicites a baissé de 65 % par rapport à 2022.

Morale de l’histoire : Le blanchiment d’argent fait partie de la crypto, mais il n’est pas né avec.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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