Alors que l’approbation de l’ETF Bitcoin de Grayscale se rapproche, un expert tire la sonnette d’alarme : celui-ci pourrait provoquer une nouvelle crise dans la crypto !
Un ETF Bitcoin dangereux pour les clients de Grayscale ?
La crypto sphère les attend encore : les ETF Bitcoin n’ont toujours pas été approuvés malgré de nombreuses rumeurs à leur sujet. Celui proposé par Grayscale est l’un des plus attendus mais attention ! Il ne serait pas ce que l’on croit.
L’ingénieur Vijay Boyapati a publié un post sur X qui révèle de lourds secrets concernant Grayscale. Selon lui, le fonds Bitcoin proposé par l’entreprise serait une pire fraude que celle de FTX.
En effet, celui-ci serait un véritable piège pour les investisseurs : le fonds est proposé à une valeur supérieure à celle du BTC et les jetons qui l’alimentent sont empruntés aux autres entreprises du Digital Currency Group. Or, ceux-ci sont en fait pris aux véritables détenteurs de Bitcoin qui sont clients de Genesis !
Pour mieux comprendre les enjeux : qu’est-ce qu’un ETF Crypto ?
Les pièces ne sont donc pas en sécurité car elles sont négociées et cédées à diverses entités tandis que Barry Silbert et ses différentes firmes font leur pain sur les frais engrangés par ces services. Ainsi, si l’on en croit Boyapati, l’ensemble de DCG fonctionnerait sur un système de prêts risqués et de pertes masquées à la hâte sur des papiers. Le tout, donc, en puisant dans les fonds des clients.
Le futur ETF Bitcoin de Grayscale sera-t-il alimenté de la même manière ? Tout semble le laisser croire…
Une nouvelle bombe à retardement dans la crypto
Pour l’instant, ni Barry Silbert ni l’équipe de Grayscale n’ont répondu aux accusations de Vijay Boyapati. L’ETF Bitcoin de l’entreprise n’est donc pas compromis tant que la SEC n’a pas spécifié son refus.
De son côté, la crypto sphère s’inquiète : le fonds négocié en bourse à venir va-t-il provoquer une nouvelle crise comme celle que nous avons connue après l’effondrement de FTX ? Cette fois-ci, avec de nombreuses entreprises et institutions internationales prêtes à investir, la situation pourrait avoir des conséquences retentissantes.
La morale de l’histoire : un créancier comme Grayscale tombe à l’eau, c’est un accident ; on le repêche, c’est une catastrophe.
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