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Intelligence artificielle : Amazon lance son propre assistant IA

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Amazon a lancé Q, un assistant IA qui vise à améliorer l'assistant Copilot de Microsoft.
  • Q peut migrer des applications, se connecter à plus de 40 systèmes d'entreprise et fournir de l’assistance aux développeurs.
  • Cet assistant IA, qui est axé sur les entreprises et AWS, n'est pas en concurrence directe avec les chatbots populaires comme ChatGPT ou Google Bard.
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Amazon a enfin mis le pied dans le monde de l’intelligence artificielle en lançant son propre assistant virtuel.

Baptisé “Q”, le nouvel assistant virtuel d’Amazon a été introduit ce mardi 28 novembre. Avec son nouveau produit, l’entreprise de Jeff Bezos entre officiellement dans la course à l’intelligence artificielle aux côtés d’OpenAI, Anthropic, Google et Microsoft.

Amazon, le nouveau géant de l’intelligence artificielle ?

Amazon décrit son produit comme un “nouveau type d’assistant virtuel basé sur l’intelligence artificielle générative, qui est spécifiquement destiné au travail et qui peut être adapté aux besoins des clients”.

Selon Adam Selipsky, le PDG d’Amazon Web Services (AWS), Q vise à améliorer l’assistant Copilot de Microsoft.

De plus, le chatbot conversationnel est fortement axé sur la productivité et la plateforme AWS de l’entreprise. Il permet ainsi aux utilisateurs d’obtenir des réponses aux questions sur les meilleures pratiques des services AWS et de résoudre leurs problèmes directement dans la console AWS.

Adam Selipsky assure que l’assistant IA peut répondre à des questions, générer du texte et des images et effectuer les tâches qui lui sont confiées par les utilisateurs.

“Nous nous attendons à ce que Amazon Q permette aux clients de gagner beaucoup de temps dans l’architecture et l’optimisation des charges de travail”.

Q sera également capable de migrer automatiquement les applications d’un framework à l’autre et d’un langage de programmation à l’autre.

À en croire Adam Selipsky, la plateforme IA peut se connecter à plus de 40 logiciels d’entreprise, notamment S3, Salesforce, Microsoft, Google, Slack, etc.

Parmi les principaux avantages de Q, on peut citer : un gain de temps dans la recherche et l’apprentissage, l’accélération des activités de programmation grâce à une assistance au codage automatisé et enfin, la simplification du débogage et de la maintenance des applications pour les utilisateurs d’AWS.

“Nous abordons le concept de l’IA générative d’une manière fondamentalement différente, car nous savons ce qu’il faut pour réinventer la manière de construire des choses avec cette technologie”, souligne M. Selipsky.

Axé sur les entreprises et AWS, Q n’est pas en concurrence directe avec les chatbots populaires comme ChatGPT, Claude ou Google Bard. En septembre, AWS a investi 1,25 milliard de dollars dans Anthropic, la société mère du chatbot Claudi.

IA, une technologie qui gagne du terrain

Jensen Huang, le PDG de Nvidia, a également participé au lancement de Q pour partager des informations sur l’expansion du partenariat entre AWS et son entreprise. Le partenariat porte sur plusieurs initiatives, notamment le lancement du “premier supercalculateur IA dans le cloud”, alimenté par la puce Grace Hopper de Nvidia et les UltraClusters d’AWS.

Grâce au boom du marché IA, le géant mondial des puces électroniques a vu ses bénéfices et ses actions atteindre des records sans précédent cette année.

Néanmoins, Vitalik Buterin, le cofondateur d’Ethereum, estime pour sa part que l’intelligence artificielle constitue une menace pour l’humanité.

Le célèbre entrepreneur prédit un avenir totalitaire dominé par l’IA et recommande “une approche d’accélération défensive” des technologies émergentes.

Morale de l’histoire : À force de surfer sur la vague IA, les entreprises risquent de se noyer.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle a travaillé en tant que traductrice chez BeInCrypto de 2021 à 2023. Ses sujets d’expertise : Cryptomonnaies, Finance...
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