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Dubaï, un nouveau paradis pour les aficionados de la crypto ?

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Pas d’impôts sur les plus-values, une grande facilité d'achat et de vente anonymes, Dubaï facilite la vie aux passionnés de la crypto.
  • L'absence d'impôts sur le revenu ou sur le capital rend les lois anti-blanchiment très souples dans l’émirat.
  • L’État a toujours été pro-crypto afin de promouvoir les investissements dans le secteur.
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Dubaï, une ville prospère des Émirats arabes unis, pourrait devenir le coin privilégié des aficionados de la crypto qui souhaitent faire des actifs numériques leur principale et même unique source de revenu, selon plusieurs médias locaux.

“L’absence d’impôts sur les plus-values et la grande facilité d’achat et de vente anonymes rendent la vie très facile pour les passionnés de la crypto à Dubaï”, a confié à BeInCrypto une source qui a choisi de garder l’anonymat.

“Par rapport à la plupart des pays industrialisés, je dirais que Dubaï est l’un des endroits les plus faciles et les mieux adaptés pour générer des gains crypto et les dépenser. Pouvoir acheter des biens immobiliers et des voitures directement avec du Bitcoin est exceptionnel et même impossible dans de nombreux pays occidentaux”, a précisé la même source.

Dubaï, un hub crypto en pleine croissance

L’une des choses qui font de Dubaï et des Émirats Arabes Unis une destination crypto attrayante, est la facilité de convertir le Bitcoin (BTC) ou la plupart des autres cryptomonnaies en espèces avec des frais peu élevés, tout en restant quasiment anonyme.

Prenons le cas de Cointral, un exchange turc avec un bureau de trading OTC (over the counter, c’est-à-dire le trading d’actifs non cotés sur les bourses classiques) dans l’émirat. “Tout ce qu’il vous faut c’est d’y entrer et d’échanger vos cryptos sur place”, a affirmé la même source. Cointral facture des frais de 3%, ce qui semble cher, mais “il existe également de nombreux revendeurs locaux que vous pouvez trouver pour effectuer des transactions peer-to-peer (P2P) de volume faible à élevé avec des frais d’environ 1%”.

Bitoasis, un autre exchange en ligne basé aux Émirats Arabes Unis, propose des services OTC similaires, a ajouté notre source. “Il permet aux gens d’acheter et de vendre avec des virements bancaires locaux”. Cointral et Bitoasis n’ont pas répondu à nos demandes de commentaires. Ce qui est certain, c’est que l’utilisation des cryptomonnaies à Dubaï est tellement fluide que le gouvernement central a adopté des stratégies délibérées pour accroître l’utilisation par le grand public.

Le futur des paiements

En février, Kiklabb, une entité publique de Dubaï, a commencé à accepter BTC, ETH et USDT comme moyens de paiement pour ses services. Kiklabb est une zone franche qui aide les entreprises à s’implanter dans l’émirat. Elle s’occupe également du traitement des visas, et délivre des licences commerciales et autres.

En outre, l’entité propose à ses clients des bureaux en location au sein du paquebot transatlantique Queen Elisabeth 2, installé à Port Rashid à Dubaï. Les loyers ainsi que d’autres services peuvent désormais être payés en Bitcoin.

Tasawar Ulhaq, PDG de Kiklabb, a souligné que les paiements crypto permettent une plus grande accessibilité pour les entrepreneurs internationaux qui souhaitent créer leurs entreprises aux Émirats arabes unis. “Les cryptomonnaies sont le mode de paiement du futur”, a-t-il ajouté.

Pas de conditions imposées

Dubaï a toujours été pro-crypto, permettant aux investisseurs d’acheter, de vendre ou de détenir des actifs numériques avec zéro impôt. Cela semble être un anathème pour la plupart des gouvernements du monde, qui se précipitent pour créer de nouvelles législations leur donnant le droit de prélever des impôts sur les gains de capitaux issus du Bitcoin. Mais Dubaï voit les choses autrement, car il souhaite promouvoir les investissements au sein de l’industrie locale des cryptomonnaies.

Selon notre source : 

“Dubaï et les Émirats arabes unis ne prélèvent pas d’impôts sur les revenus ou sur les capitaux, ce qui rend les lois anti-blanchiment très souples. Les cryptomonnaies ne sont ni illégales ni reconnues comme ayant cours légal dans le pays. Les banques ont la possibilité d’interroger les gens sur la source de leurs fonds lorsqu’elles effectuent des transferts, mais généralement elles ne posent pas de questions si les volumes ne sont pas très élevés”.

À Dubaï, l’idée d’une économie de laissez-faire est toujours d’actualité, du moins en ce qui concerne les cryptomonnaies. La majorité des gens là-bas, locaux ou étrangers, “utilisent généralement le Bitcoin et la crypto comme véhicules spéculatifs ou pour les envois de fonds. Il existe plusieurs promoteurs immobiliers, concessionnaires automobiles et même des agents de visas qui acceptent le BTC comme moyen de paiement. Il y a une forte demande des personnes qui viennent de l’étranger et qui ont de l’argent à dépenser.

Selon plusieurs sources, les Émirats arabes unis envisagent d’utiliser la technologie blockchain pour 50% des transactions gouvernementales cette année. La Dubai Future Foundation estime que le pays pourrait économiser plus de 3 milliards de dollars grâce à l’utilisation de la blockchain et de la crypto.

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Jeffrey Gogo is a versatile financial journalist based in Harare, Zimbabwe. He has more than 17 years experience covering local and global financial markets; economic and company news. Gogo first encountered bitcoin in 2014, and began covering cryptocurrency markets in 2017.
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