Voyager a refusé la proposition de rachat provenant de Sam Bankman-Fried. Bien que cette décision fasse débat, l’entrepreneur compte bien mettre les choses au clair. Pour cela, il n’hésite pas à dénoncer les fautifs du doigt : les consultants.
Sam Bankman-Fried face à la colère de la foule
Membre malheureux de la communauté des sociétés crypto déchues, Voyager a refusé l’issue de secours proposée par Sam Bankman-Fried, le fondateur de la plateforme FTX. Depuis le début de l’hiver crypto, l’entrepreneur rachète les entreprises aux abois et ne semble pas accepter la décision de Voyager. En effet, celui-ci compte bien acquérir les clients à sa cause.
Dans une série de tweets publiée hier, Sam Bankman-Fried a souhaité remettre les choses au clair. La société Voyager, en recevant sa proposition, l’avait accusé de mettre l’entreprise en danger et de vouloir mettre en place des frais supplémentaires après son acquisition. Face à la déferlante de haine qui s’est abattue sur le PDG de FTX, ce dernier n’a pas hésité à se défendre. Pour lui, le mécontentement du public est illégitime. Il a simplement fait une proposition dont les motivations ont été détournée, en particulier par le point noir de cette affaire : les consultants.
L’entrepreneur a tout d’abord commencé par expliquer à quel point il serait simple, pour Voyager, de rembourser ses créanciers. Il suffirait de puiser dans les fonds gelés par l’entreprise. Tout le monde ne serait pas remboursé en intégralité mais chaque client lésé toucherait un peu d’argent.
La grande question posée par SBF est la suivante : pourquoi ce remboursement si simple n’a-t-il pas été effectué ? Le PDG de FTX a la réponse. Pour lui, ce sont les consultants qui retardent l’affaire afin de pouvoir facturer un maximum de frais.
Pour terminer son argumentation, SBF est revenu sur son offre. Celle-ci aurait permis aux clients de recouvrir leurs fonds immédiatement sans attendre un remboursement venant de Three Arrows Capital, dont la chute a entraîné Voyager. L’entrepreneur est resté vague sur l’issue de l’affaire, laissant au public le soin de se faire sa propre opinion. La société Voyager, quant à elle, n’a pas surenchéri.
Les clients de Voyager réfutent la décision de l’entreprise
Les créanciers de Voyager n’ont malheureusement pas eu leur mot à dire après l’annonce de la proposition de Sam Bankman-Fried. Sans les consulter, l’entreprise a préféré refuser l’offre et conserver les fonds gelés. Le mécontentement des clients est sans appel. Certains d’entre eux regrettent de ne pas avoir eu le choix puisqu’ils se seraient rangés de l’avis de SBF sans hésiter.
Certains internautes, qui souhaitent également bénéficier de la proposition de SBF, lui proposent d’affiner son offre et de la soumettre à nouveau auprès de Voyager. L’entrepreneur n’a, pour l’instant, pas fait part de sa décision. Quant aux dettes qu’une société de SBF doivent à Voyager, elles n’ont pas été évoquées mais ont sans doute pesé dans le refus de cette dernière.
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