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Les plaintes se succèdent contre Terra Luna

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Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Un deuxième recours collectif a été intenté contre Terra (LUNA), cette fois-ci par le cabinet d'avocats américain Bragar Eagel & Squire.
  • Dans d’autres pays, les plaintes se succèdent contre Terra et sa société mère.
  • Selon FatMan, membre de l’équipe de création du projet, Terra était “une arnaque parfaitement déguisée depuis le début".
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Un deuxième recours collectif a été intenté contre Terra (LUNA), et ce ne sera probablement pas le dernier pour cette entreprise dont l’effondrement a coûté des fortunes aux investisseurs.

Dans un communiqué de presse publié dimanche, Bragar Eagel & Squire a annoncé avoir intenté un recours collectif contre Terraform Labs, la société mère du stablecoin UST. Le cabinet d’avocats est spécialisé dans les litiges financiers complexes et représente des investisseurs particuliers et institutionnels dans les affaires liées au droit commercial, aux valeurs mobilières et aux produits dérivés.

Cette plainte contre Terra (LUNA) vient s’ajouter au premier recours collectif déposé le 17 juillet par Nick Patterson via le cabinet Scott+Scott. 

Les ennuis juridiques semblent loin d’être finis pour Terraform Labs. Fatman, un membre de l’équipe de création de Terra Luna, a déclaré mardi que d’autres poursuites judiciaires étaient en cours en dehors des États-Unis.

Terra Luna dans la tourmente

Selon Bragar Eagel & Squire, Terra Luna aurait violé l’Exchange Act (loi américaine régissant les marchés financiers secondaires) en “élaborant un plan, un stratagème et une ligne de conduite visant à induire les investisseurs particuliers en erreur”, avant de les encourager “à acheter des tokens Terra à des prix artificiellement gonflés”.

De plus, le cabinet d’avocats accuse Terraform Labs d’avoir enfreint la loi sur les valeurs mobilières en vendant des titres non enregistrés. Des affirmations similaires aux arguments avancés par Scott+Scott dans son dépôt du 17 juillet.

Bragar Eagel & Squire allègue également que Terraform Labs a violé la loi RICO (loi américaine visant à lutter contre le crime organisé et la corruption). Selon les avocats du cabinet, “l’entreprise était impliquée dans une opération criminelle entièrement frauduleuse et malhonnête définie par un système d’arnaque”.

Notons que le cabinet a également intenté une deuxième action en justice ce dimanche 24 juillet, cette fois contre Alexander Mashinsky et Celsius Network LLC.

“Une arnaque parfaitement déguisée”, selon Fatman

La situation de Terraform Labs (TFL) est peu enviable. Avec deux recours collectifs aux États-Unis et plusieurs plaintes dans d’autres pays, Do Kwon et son équipe ont vraiment du fil à retordre.

FatMan, l’un des membres les plus célèbres de la communauté Terra, a annoncé mardi que “même si Terra ne recherchait pas d’autres problèmes, les problèmes la chercheraient”. Dans un fil Twitter, l’ancien partisan de Terra Luna a fait part de sa grande déception quant à ce projet auquel il croyait fermement.

“J’étais dévasté de voir un système auquel je croyais vraiment – de l’argent décentralisé, un meilleur système d’épargne et une bourse crypto accessible à tous – s’effondrer. Ce fut une fin à la fois positive et négative, a affirmé FatMan, soulignant que “Terra a été attaqué par un acteur malveillant et que rien n’aurait pu être fait”.

FatMan a également affirmé que “TFL gonflait les volumes de la dApp CHAI pour donner l’illusion d’une demande réelle à la communauté. Jump a secrètement renfloué l’UST en 2021 alors qu’il savait que ce n’était pas durable. TFL & Hashed ont manipulé le volume d’Anchor afin de donner une illusion de stabilité”.

FatMan a finalement conclu que “Terra a toujours été une arnaque parfaitement déguisée”. Selon cet ancien partisan de Terra Luna, qui a récemment décidé d’aider Scott+Scott dans son recours collectif, d’autres plaintes seront déposées dans d’autres juridictions.

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Robert Knight
Robert D. Knight is a journalist and copywriter who has specialized in crypto for over four years. His varied experience includes freelancing, in-project contracts, agency work, and PR, giving him a holistic view of the blockchain industry.
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