L’Association de Développement des Actifs Numériques,ou ADAN, connue en France pour plaider en faveur de la cryptomonnaie, vient de publier un nouveau rapport concernant les monnaies numériques en France.
Qu’est-ce que l’ADAN?
L’ADAN est une organisation créée pour défendre et développer l’industrie française des actifs numériques. Une telle entité est importante dans le monde de la cryptomonnaie et de la blockchain en France, car de nombreux individus sont actuellement sceptiques sur le mouvement, et ne comprennent pas vraiment en quoi consistent les cryptomonnaies, ni quels avantages elles peuvent présenter.
L’organisation souhaite modérer la réglementation des cryptomonnaies en France, qui pourrait être considérée par certains comme une menace pour l’avenir de la crypto, car les gouvernements pourraient essayer de dissuader les particuliers d’acheter des actifs crypto en imposant des restrictions sur l’actif, ou même une taxation élevée.
Les plus grandes valeurs fondamentales traitées par l’organisation sont divisées en 4 principes clés que l’association défend :
- Le premier est l’industrie, ce qui signifie que le seul objectif de l’organisation est de promouvoir un climat dans lequel les entreprises de cryptomonnaies et de blockchain peuvent réellement être soutenues par un écosystème qui les comprend, et qui se battra pour leurs droits afin d’éviter une trop grande réglementation du secteur public.
- L’autre valeur fondamentale de l’association, est centrée sur la pédagogie, expliquant qu’il est crucial de favoriser une meilleure compréhension par le public des entreprises de crypto et blockchain.
- Troisièmement, la promotion de règles simples et clarifiées pourrait jouer au profit de la technologie blockchain en fournissant un écosystème dans lequel il est facile de travailler, sans trop de maux de tête ou de malentendus.
- Enfin, les relations sociales sont au cœur de l’association, et l’objectif est de construire des relations saines entre les entreprises et le secteur public.
De nombreux entrepreneurs en France ont adhéré à la cause et siègent au conseil d’administration de l’association pour promouvoir un meilleur environnement des cryptomonnaies et de la blockchain en France. Des individus comme le PDG d’iEx.ec, le PDG de Coinhouse ou le co-fondateur de Ledger sont tous des membres dédiés à un avenir meilleur pour la blockchain et la crypto en France.
Des rapports constants
L’objectif en retrait de ces «rapports» est de fournir des contenus liés à l’écosystème de la cryptomonnaie et de la blockchain, et d’éduquer les prospects sur les difficultés rencontrées par les entreprises face à la réglementation imposée par le gouvernement français et l’Union européenne.
Ces rapports aident grandement dans le sens où ils fournissent des informations et des suggestions qui peuvent être utiles au public à long terme, en les aidant à comprendre quels amendements possibles pourraient être demandés pour favoriser le mouvement, au lieu de perdre du terrain. Ce sujet est important à couvrir, car la réglementation des cryptomonnaies évolue si rapidement que la plupart d’entre nous ne sont même pas au courant de ce qui se passe.
Une loi peut être rapidement adoptée, et nous ne le remarquerons peut-être même pas, car des lois sont votées presque tout les jours, mais sans que les médias en parle nécessairement. Ces rapports contribuent à promouvoir un environnement plus sûr où chacun peut se préparer aux changements induits par ces lois et s’adapter en conséquence produites par ces décisions gouvernementales.
Les sujets de discussion vont des stablecoins, des problèmes liés à l’accès bancaire dans le monde, jusqu’à une discussion sur l’avenir de la France. La réglementation est une grande préoccupation en Europe, car les marchés sont souvent beaucoup plus réglementés que les autres pays, et nécessitent donc un niveau de compréhension et d’expertise total pour comprendre pleinement ce que ces nouvelles réglementations signifient pour l’industrie.
Simplifier les déclarations des Français
Nous savons tous que la déclaration de revenus en France est longue et assez difficile à faire. La procédure nécessite beaucoup de paperasse et peut être très difficile à réaliser sans des conseils appropriés. En ce qui concerne les cryptomonnaies, cela peut être encore plus difficile, en particulier pour ceux qui tradent activement des actifs ou qui effectuent de nombreuses transactions.
En outre, il n’est pas forcément aussi facile qu’on le pense de tenir un registre de ces transactions, ce qui est plus complexe que de suivre les dépenses commerciales ou d’acheter un actif comme l’or. Les cryptomonnaies ont connu une hausse des prix et fluctuent donc beaucoup plus rapidement qu’une autre classe d’actifs pour le moment. En effet, quelqu’un pourrait générer des profits un jour donné et avoir perdu de l’argent trois jours plus tard.
Ainsi, nous pouvons remarquer que le système actuel permettant aux particuliers de déclarer leurs revenus fiscaux en France n’est peut-être pas la meilleure option disponible pour le moment, et l’amélioration du système faciliterait certainement la navigation des Français face à tous les détails associés aux cryptomonnaies.
La plupart des individus ne savent toujours pas comment déclarer efficacement leurs revenus liés à la cryptomonnaie et les éduquer aux procédures devrait être le premier objectif du gouvernement. BeInCrypto a créé un guide qui devrait vous aider et vous accompagner dans tout ce dont vous avez besoin de savoir lié à la fiscalité des crypto-monnaies en France. Nous comprenons que les informations actuelles sont probablement dépassées, et il y a beaucoup d’idées fausses liées à la taxation de la cryptomonnaie en France.
Ce n’est pas parce que des bénéfices ont été réalisés avec des cryptomonnaies qu’un résident fiscal français doit payer des impôts au gouvernement dans ce cas précis. Les observations fournies par l’ADAN ont apporté quelques suggestions qui pourraient aider les particuliers à effectuer une déclaration de revenus crypto de manière plus simple :
- La première idée serait de créer un formulaire numérique simple où les individus peuvent réellement saisir leurs transactions crypto via un logiciel, ou au moins être en mesure de fournir un état financier qui calculerait à lui seul les gains liés à la cryptomonnaie.
- Ensuite, il suggère de supprimer la ligne réelle où les individus doivent mentionner les différents cryptos qu’ils ont vendus, car la ligne limite place le nombre limite de cryptomonnaies à vingt. Il existe de nombreux fans de crypto dans le monde qui possèdent en fait plus de vingt cryptomonnaies et qui seraient donc en difficulté en ne pouvant pas remplir le formulaire avec succès et donner une idée claire de ce qu’ils ont réellement gagné.
Rendre les pertes déductibles
Enfin, une préoccupation est liée au fait que les pertes de cryptomonnaies ne sont pas réellement déductibles. Cela n’a pas beaucoup de sens, étant donné que les cryptomonnaies sont imposables lorsqu’un gain est réalisé et transformé en monnaie fiduciaire, mais ne peuvent pas être prises en compte lorsqu’une perte est enregistrée.
De tels efforts de lobbying sont donc les bienvenus, car le trading de cryptomonnaies doit être traité comme une entreprise où les gains peuvent être imposés en conséquence et les pertes déduites. Cette décision aiderait certainement les personnes qui ont peur ou qui ne savent pas comment déclarer leurs revenus de cryptomonnaie à être plus intéressées par le sujet.
En pouvant déclarer des pertes, le gouvernement français gagnera également en visibilité sur les cryptomonnaies détenues par les particuliers, car les contribuables ayant subi une perte sur leurs cryptomonnaies devront également divulguer leur activité de trading au cours de l’année.
Considérer la volatilité de la classe d’actifs signifie reconnaître que l’on peut gagner beaucoup d’argent en échangeant de tels actifs, mais que l’on peut aussi perdre une somme importante en s’impliquant dans les cryptomonnaies, ce qui la rend favorable et équitable pour les citoyens français.
Conclusion
Les cryptomonnaies sont en hausse en France et continueront de progresser puisqu’elles sont désormais soutenues par de nombreuses organisations, poussant à une plus grande connaissance du sujet par les particuliers du secteur public. La création d’un climat de compréhension et de coopération devrait garantir à l’industrie un avenir stable et prévisible.
Des associations comme l’ADAN sont indispensables en France, car la cryptomonnaie peuvent être facilement attaquée sans personne pour défendre la cause. Dans le passé, la plupart des défenseurs de la crypto ayant un large public n’étaient pas français et leur voix avait dont peu de chance d’avoir un impact considérable en France. Cependant, de nombreuses personnalités du secteur de la crypto ont maintenant décidé d’unir leurs forces pour créer un mouvement unique qui pourrait aider les choses à changer et aider le public à avoir une meilleure opinion globale sur la cryptomonnaie.
Cela pourrait pousser l’adoption massive d’une classe d’actifs comme Bitcoin. D’autre part, plus d’éducation sur le sujet sera nécessaire pour s’assurer que l’industrie continue de progresser. Faire pression pour une connaissance plus poussée sur la blockchain tout en publiant des informations et des rapports sur le climat actuel des cryptomonnaies en France et en Europe devrait être utile.
Aujourd’hui, l’exemple de la fiscalité est pertinent et pratique pour tout individu et partage l’idée que les cryptomonnaies ont besoin de plus de transparence pour parvenir à une adoption massive. Il ne sera pas possible de s’attendre à ce qu’un actif soit adopté par les masses en considérant que la plupart de la population ne sait pas si elle est imposé ou déductible de ses dépenses courantes.
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