Voir plus

Les dévelopeurs ETH annoncent une date pour le test des retraits

3 mins
Par David Thomas
Traduit Célia Simon
Rejoignez Notre Communauté de Trading sur Telegram

EN BREF

  • Les développeurs d'ETH activeront le hard fork de Shapella sur le réseau test Sepolia le 28 février 2023.
  • Il s'agit de l'avant-dernier testnet avant l'activation des retraits.
  • Une fois les retraits permis, le staking liquide devrait encore gagner en popularité.
  • promo

Le hard fork Shapella s’activera sur le testnet Sepolia à 16 heures UTC le 28 février 2023. Il permettra de tester les retraits de staking des validateurs.

Selon la Fondation Ethereum, le hard fork Shapella, une combinaison des forks d’exécution et de la couche de consensus de Shanghai et de Capella, sera lancé sur Sepolia au niveau de l’epoch 56832.

Le testnet Sepolia n’accepte que les validateurs approuvés

Sepolia correspond à l’avant-dernier réseau de test avant que la mise à jour 🐉 Shanghai ne soit déployée sur le réseau principal d’Ethereum. Cela permettra les retraits des validateurs, entre autres fonctionnalités.

Les clients de la couche de consensus, Lodestar, Nimbus, Prysm et Teku, et les implémentations de la couche d’exécution, Besu, Erigon, go-ethereum et Nethermind, sont prêts pour Sepolia.

Après le test Sepolia, les développeurs activeront Shapella sur Goerli. Ensuite, le lancement de la mise à jour Shanghai aura lieu sur le réseau principal d’Ethereum. Le mois de mars 2023 a été fixé comme date provisoire de lancement de Shanghai par les développeurs.

Le réseau de test privé Sepolia permet aux développeurs de tester les fonctions des smart contracts à l’aide d’une monnaie de test spéciale appelée Sepolia ETH. Selon le registre sur GitHub du testnet, Sepolia a fusionné avec une couche de consensus autorisée appelée Bepolia. Avec cette fusion, seules les entités approuvées peuvent exploiter des nœuds de validation sur la nouvelle couche de consensus de Sepolia.

En revanche, Goerli est un testnet public qui permet aux développeurs de tester les fonctions d’une application. Ce, sans risquer de perdre de véritables ETH.

Une autorisation des retraits succédant au Merge Ethereum

L’autorisation des retraits correspond à la prochaine mise à jour du réseau Ethereum. Elle intervient après que les développeurs ont achevé sa fusion en septembre de l’année dernière, connu sous le nom de “💻 The Merge“.

The Merge a permis de modifier le mécanisme de consensus d’Ethereum. Cela s’est réalisé en remplaçant la méthode de proof of work, très énergivore, par la proof of stake. Ainsi, la couche d’exécution d’Ethereum a fusionné avec Beacon Chain, une nouvelle chaîne de consensus. The Merge a ainsi remplacé les mineurs par des validateurs comme responsables de la sécurisation d’Ethereum.

Ainsi, plutôt que de prouver qu’ils utilisent leur puissance de calcul pour deviner correctement un nombre spécial dans un bloc de transaction, appelé nonce, ce que font les mineurs, les validateurs bloquent 32 ETH dans un contrat de staking sur la chaîne Beacon ou envoient moins de 32 ETH à un pool de staking ou un service de staking institutionnel. Afin d’avoir une chance de sécuriser le réseau et de gagner en retour des récompenses en ETH.

Actuellement, le réseau Ethereum compte 512 657 validateurs ayant staké plus de 16 millions d’ETH (environ 26 milliards de dollars).

Le staking liquide d’ETH pourrait afficher d’importants afflux de fonds une fois les retraits possibles

Selon un tableau de bord de Dune Analytics, seul un petit pourcentage des stakers Ethereum est actuellement en 💸profit. Autrement dit, il s’agit des stakers qui ont staké leurs ETH alors que le cours était plus élevé que maintenant. Le staking a été possible pour la première fois sur la Beacon Chain en décembre 2020.

staking ethereum
Pourcentage de stakers d’ETH en profit | Source: Dune Analytics (hildobby)

Certains stakers, dans l’impossibilité de bloquer 32 ETH, ont placé leurs fonds dans des protocoles décentralisés. En effet, puisque ces derniers offrent un jeton de liquidité ayant la même valeur que l’ETH. Ces jetons de liquidité, attribués à 1:1 pour chaque ETH déposé, peuvent même générer un rendement supplémentaire dans certains protocoles DeFi.

Le protocle de staking le plus important est Lido. Ainsi, il cumule une valeur totale de 8,72 milliards de dollars bloqués.

Une aubaine pour le staking liquide ?

Après la mise à jour Shanghai, les développeurs limiteront les retraits quotidiens des récompenses de staking à 57 600 par jour. Cette limite a pour but d’éviter un grand nombre de retraits en même temps qui compromettraient la sécurité du réseau. Elle réduit également les risques d’une liquidation de fonds, qui pourrait faire baisser le prix de l’ETH.

Les valideurs souhaitant se retirer doivent ainsi attendre dans une “file d’attente de sortie”. Après cela, ils entrent dans une phase de retrait, laquelle peut durer des heures, voire des mois.

Ces limitations vont probablement accroître l’intérêt pour les protocoles de staking liquides. En effet, puisque ces derniers offrent à la fois l’avantage des récompenses du staking ETH et des rendements de tiers. De plus, alors que les préoccupations augmentent concernant un petit groupe de validateurs qui contrôlerait le réseau, les pools décentralisés comme Lido, son concurrent RocketPool, et plusieurs autres pourraient connaître des afflux importants dans les mois à venir.

Morale de l’histoire : les retraits s’approchent, et l’heure est au staking liquide.

Les meilleures plateformes de cryptos | Avril 2024

Trusted

Avis de non-responsabilité

Avis de non-responsabilité : Conformément aux directives de The Trust Project, BeInCrypto s'engage à fournir des informations impartiales et transparentes. Cet article vise à fournir des informations exactes et pertinentes. Toutefois, nous invitons les lecteurs à vérifier les faits de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre une décision sur la base de ce contenu.

BIC_userpic_sb-51.jpg
Célia Simon
Célia a poursuivi des études de langues ainsi que de traduction générale et juridique à l'Université de Bordeaux, l'Université de Tours et la Organización Mexicana de Traductores à Guadalajara au Mexique. Après avoir découvert le potentiel des cryptomonnaies en 2020, elle travaille actuellement en tant que rédactrice en chef pour BeInCrypto France. Membre de la Organización Mexicana de Traductores et traductrice assermentée de l'État de Jalisco.
READ FULL BIO
Sponsorisé
Sponsorisé