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Satoshi, le nouveau ChatGPT pour les traders crypto

3 mins
Par David Thomas
Traduit Célia Simon
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EN BREF

  • FalconX a dévoilé ses travaux sur un nouvel assistant de trading crypto basé sur une technologie d'OpenAI.
  • Baptisée "Satoshi", cette technologie ia offrira aux traders crypto des informations de trading personnalisées en fonction de leurs portefeuilles.
  • L'outil doit cependant faire face à plusieurs défis.
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Un nouvel assistant d’intelligence artificielle semblable à ChatGPT et nommé Satoshi, aidera les traders crypto à optimiser leurs stratégies et à bénéficier de conseils personnalisés en fonction de leurs portefeuilles.

Développé à l’aide de la même technologie que le très populaire chatbot ChatGPT, cet outil peut être comparé à un logiciel utilisé par une société de trading algorithmique afin de développer des stratégies spécifiques à un portefeuille. Ce, dans des conditions de marché uniques.

Les défis de Satoshi, le ChatGPT des traders crypto !

Raghu Yarlagadda, PDG de FalconX, un courtier en valeurs mobilières et développeur de Satoshi, a déclaré que l’outil était en cours de développement depuis neuf mois. Il devait faire appel à une technologie d’IA générative fondamentale mise au point par OpenAI.

OpenAI a développé une intelligence artificielle générative à partir d’un “grand modèle de langage” (LLM de l’anglais Large Language Model) afin d’élaborer son robot d’intelligence artificielle ChatGPT. Les LLM peuvent apprendre des modèles à partir de données d’entraînement, ce qui leur permet de répondre à des questions spécifiques.

Falcon X souhaite que Satoshi permette aux traders “lambda” de bénéficier des mêmes avantages que les grandes sociétés de formation. En effet, ces entreprises paient généralement du personnel pour développer des logiciels de trading.

🤖 À l’instar de ChatGPT, Satoshi sera capable de parcourir les réseaux sociaux afin de rechercher des informations sur un actif spécifique ou de répondre à des questions sur les performances d’un portefeuille. Il pourra proposer des estimations sur les coûts de certaines opérations, comme les positions à découvert, ou encore sur la manière la plus économique d’accumuler une importante somme de cryptos.

Toutefois, la plateforme doit également analyser le risque d’effets contraires potentiels et se pencher sur la question de certaines informations erronées présentées comme vraies, ce qu’on appelle les “hallucinations” dans ce secteur. Cela permettrait aux traders de ne pas risquer de grosses sommes d’argent dans une course aux gains fantômes.

Ce nouvel outil résistera-t-il à l’opposition croissante concernant ce type d’IA ?

L’annonce concernant Satoshi tombe un peu plus de deux semaines après que le PDG de Tesla et Twitter, Elon Musk, ainsi que d’autres acteurs de l’industrie technologique ✋aient appelé à une interdiction des initiatives de formation utilisant la technologie Generative Pre-trained Transformer 4.

Une lettre publiée conjointement plaide en faveur d’une coopération entre l’industrie et les décideurs politiques. Ce, dans le but d’élaborer une gouvernance saine de l’IA. Au moment de la rédaction de cet article, la pétition a recueilli plus de 10 000 signatures.

OpenAI travaille actuellement sur le ✨ modèle GPT-4, également un LLM. GPT-4 est le quatrième modèle de ce type conçu par l’entreprise, et déjà mis à la disposition du public sous une forme limitée par l’intermédiaire de ChatGPT Plus. Les utilisateurs peuvent ainsi entraîner GPT-4 sur des images et du texte.

L’autorité italienne de protection des données a récemment imposé des restrictions au traitement des données des utilisateurs par Open AI.

De même, les autorités de régulation de trois États américains ont également publié des déclarations visant à suspendre YieldTrust, un outil de trading IA qui proposait aux investisseurs des rendements quotidiens de 2,2 % sur les récompenses de staking.

Sans pourtant fournir de preuves, l’outil affirmait pouvoir générer des profits supérieurs de 25 % à ceux d’un trader humain. Le prévenu dispose d’une semaine pour répondre à l’injonction de suspension et de désistement. Ce, sous peine de se voir interdire définitivement l’accès à son service.

Par ailleur, l’autorité de régulation des marchés financiers du Montana a déclaré que l’outil avait tenté d’escroquer ses clients en exploitant le nouveau battage médiatique autour de l’intelligence artificielle.

Morale de l’histoire : Pour arrêter l’IA, peut-être faudra-t-il une autre IA.

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Célia Simon
Célia a poursuivi des études de langues ainsi que de traduction générale et juridique à l'Université de Bordeaux, l'Université de Tours et la Organización Mexicana de Traductores à Guadalajara au Mexique. Après avoir découvert le potentiel des cryptomonnaies en 2020, elle travaille actuellement en tant que rédactrice en chef pour BeInCrypto France. Membre de la Organización Mexicana de Traductores et traductrice assermentée de l'État de Jalisco.
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