Alors que les entreprises ne jurent plus que par l’IA, il se pourrait que leurs clients les forcent bientôt à faire demi-tour.
La population, de plus en plus contre l’IA ?
Depuis plusieurs mois, l’IA révolutionne la crypto autant que les arnaques, donnant même naissance à 🤔 un nouveau type d’investissements. Malgré une incertitude réglementaire, de nombreuses entreprises en ont fait leur cheval de bataille mais leurs clients ne sont pas de cet avis.
En effet, un récent sondage publié par Salesforce et regroupant 14 000 interrogés issus de 25 pays différents, l’utilisation de l’intelligence artificielle serait en fait un repoussoir à consommateurs.
La principale préoccupation de ces derniers est l’utilisation que les entreprises font de l’IA. Pour 40 % d’entre eux, ces dernières ne s’en serviraient pas dans un cadre totalement éthique. De même, pour plus de la moitié d’entre eux, les sociétés amatrices d’intelligence artificielle devraient être plus transparentes si elles souhaitent conserver la confiance de leurs clients.
Par comparaison, le même sondage faisait état d’une confiance de 62 % en 2022 contre seulement 51 % cette année.
En d’autres termes, plus une entreprise se tourne vers cette nouvelle technologie controversée, plus elle devra déployer d’efforts pour attirer le public.
Néanmoins, en dehors de cela, 80 % des interrogés estiment que si les conditions de transparence sont réunies, elles ne s’opposent pas à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour améliorer leur expérience d’achat ou de consommation.
Les entreprises commencent également à se méfier
De même, tandis que nous attendons ⚖️ les premières lois pour cadrer l’IA, force est de constater que la collecte de données par les robots reste un problème épineux.
Pour en savoir plus sur le système de collecte de données de l’IA : qu’est-ce que ChatGPT ?
Selon un récent article publié par Les Echos, plusieurs médias français seraient même entrés en croisade pour empêcher les intelligences artificielles telles que ChatGPT d’exploiter leur contenu sans rémunération. Pour rappel, il y a encore quelques mois, les chatbots permettaient de contourner les restrictions d’abonnement des journaux en ligne.
Malgré cela, OpenAI compterait actuellement faire des entreprises sa bouée de sauvetage et répondre à leurs craintes avec une toute nouvelle version professionnelle de ChatGPT plus sécurisée et avec des critères de collecte de données plus strictes.
La morale de l’histoire : dans l’intelligence artificielle, la confiance n’exclut pas le contrôle.
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