L’essor d’Ethereum au cours de l’année écoulée a rendu l’activité de minage sur son réseau plus attrayante, avec un nouveau record de son taux de hachage.
Ce vendredi 28 janvier, le taux de hachage d’Ethereum a atteint un nouveau sommet record de 1,1PH/s, selon des données de Glassnode, et ce deux semaines seulement après avoir atteint son précédement record de 1,08PH/s.
Le taux de hachage du minage crypto correspond à la mesure de la puissance de calcul nécessaire pour vérifier les transactions et ajouter de nouveaux blocs à une blockchain de preuve de travail, ou Proof-of-Work (PoW). Ethereum, tout comme Bitcoin, utilise le consensus de preuve de travail, qui a fait l’objet d’une attention accrue en raison de la quantité d’énergie dont il a besoin pour fonctionner.
Généralement, une hausse du taux de hachage minier signifie qu’une puissance de calcul supplémentaire a rejoint le réseau pour le rendre plus décentralisé et plus sûr. Une baisse de cette même mesure indique que moins de nœuds sont en ligne, ce qui se répercute généralement sur la vitesse et la sécurité du réseau.
L’inévitable passage d’Ethereum à la preuve d’enjeu
Pour l’heure, les jours du minage Ethereum sont loin d’être terminés. Bien que le réseau ETH ait prévu de passer à un consensus de type preuve d’enjeu, ou Proof of Stake (PoS), depuis un certain temps déjà, cela ne semble pas près d’arriver.
En effet, en décembre dernier, le réseau a mis en œuvre la mise à niveau Arrow Glacier, repoussant encore plus loin le calendrier du passage anticipé du réseau au consensus de preuve d’enjeu. Ainsi, son taux de hachage atteindra probablement un nouveau sommet record lorsque de nouveaux nœuds rejoindront le réseau.
Toutefois, le passage au consensus de PoS est inévitable pour Ethereum, quels que soient les retards supplémentaires, car il supprimera l’obligation de miner ETH et permettra de valider les transactions par la mise en place de nœuds spéciaux. En fin de compte, cela permettra de mettre à l’échelle l’ensemble du processus et de constituer un réseau sécurisé aux frais de gaz moins élevés.
Pendant des années, cette mise à jour a été présentée comme la solution aux innombrables problèmes qui affectent le réseau. Et comme Ethereum perd régulièrement ses parts de marché dans les secteurs DeFi et NFT au profit d’alternatives plus rapides et moins coûteuses, il devient nécessaire de résoudre ses problèmes d’évolutivité.
Cela dit, le passage de la preuve de travail à la preuve d’enjeu signifie également l’arrêt du minage. En effet, les réseaux de PoS ne nécessitent que des validateurs qui placent des tokens en “staking” pour confirmer les transactions. Bien que cette méthode présente plusieurs avantages, certains considèrent toutefois qu’elle n’est pas assez décentralisée.
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