Le Merge, cette fameuse migration de l’Ethereum vers le mécanisme de consensus de la preuve d’enjeu ne va pas résoudre tous les problèmes du réseau. L’un d’entre eux, à savoir, les frais de transaction ne devraient pas trop changer à la suite du mainnet selon ce qu’a fait savoir la fondation Ethereum dans une série questions/réponses sur son site web.
The merge : arrivée imminente sur le réseau
Le Merge d’Ethereum approche à grand pas. D’après un message codé partagé par l’un des principaux développeurs du projet, Tim Beiko et ensuite republié par Vitalik Buterin, la migration devrait se faire entre le 15 et 16 septembre. Il ne restait en fait qu’un dernier testnet à l’Ethereum, le dénommé « goerli », qui a été effectué avec succès.
Face à l’imminence du plus gros événement de l’année pour la crypto sphère, l’équipe derrière le projet a fait le point sur les préconçus du Merge. Un des aprioris les plus répandus est celui qui laisse croire qu’avec la migration, les frais de transaction du réseau vont baisser. La fondation a été claire dans sa fameuse série « misconceptions about the Merge », la fusion ne va pas réduire les frais de gaz.
Les frais Ethereum ne baisseront pas avec la fusion
Sur les réseaux sociaux, une tendance s’est répandue, laissant croire que les frais de transaction vont chuter après le passage d’Ethereum vers le mécanisme de la preuve d’enjeu. La fondation Ethereum a démenti cette idée reçue en martelant :
« The Merge est un changement de mécanisme de consensus et non une expansion de la capacité du réseau. La fusion n’entraînera pas de baisse des tarifs du gaz ».
Bien avant la sortie officielle des responsables d’Ethereum, un chercheur de la DeFi, Vivek Raman avait fait le point sur la question des frais de transaction. Et selon ce dernier, ce n’est pas la migration vers le PoS de la cryptomonnaie des contrats intelligents qui contribuera à modifier la structure des frais. Il a ainsi affirmé sur son compte Twitter :
« 1. Après la fusion, les frais ETH L1 ne diminueront PAS. Le but de la fusion est de déprécier le mécanisme de consensus PoW d’Ethereum et de le remplacer par PoS. Les frais sont une fonction de la demande d’espace de bloc, PAS du mécanisme de consensus. Pour des frais moins élevés, utilisez les L2 (déjà actifs) pour l’exécution ».
Autres préconçus démentis
La fondation Ethereum a tenu à mettre au clair d’autres idées reçues sur le Merge. D’abord, la question de l’évolutivité des transactions sur le réseau. S’il est vrai qu’il pourrait y avoir de petites modifications dans la structure de la blockchain, selon la fondation ETH, « La vitesse de transaction restera essentiellement la même sur la couche 1 ».
Ensuite, le point a été fait concernant les rendements liés au Staking des jetons ETH. Les scénarios prévisionnels espéraient voir les rendements doubler ou même tripler après la fusion. D’après les responsables du projet, l’APR de staking ne devrait pas dépasser 50% des rendements actuels.
Quant à la consommation d’énergie, les responsables ont confirmé que celle-ci devrait baisser à plus de 99,5% après le mainnet. Pour finir la fondation a affirmé que « La mise à niveau du Merge est conçue pour assurer la transition vers la preuve d’enjeu sans aucun temps d’arrêt ».
Pendant ce temps, le cours d’Ethereum se consolide en dessous des 2 000 $. En effet, au moment de la mise sous presse, le jeton ETH s’échange contre 1 872 $, soit à moins de 150 $ de son pic de ces deux derniers mois.
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