Ce lundi marque la troisième journée depuis que le Hamas a attaqué l’État d’Israël. Si l’incident a eu lieu en période de fermeture des marchés, beaucoup redoutaient ses éventuels impacts à l’ouverture des séances. Comme les autres actifs à risque, le Bitcoin démarre dans le rouge cette nouvelle semaine.
Bitcoin dans le rouge
Le cours du Bitcoin a enregistré une baisse de 1,33 % au cours des dernières 24 heures, ce qui a eu un impact négatif sur l’ensemble du marché des cryptomonnaies. Au moment de la rédaction de cet article, la capitalisation totale du marché crypto a reculé de 1,58 % pour atteindre 1 070 milliards de dollars. L’Ethereum (ETH) a également vu son cours chuter de 1,78 %, tandis que le cours du Solana (SOL), qui avait affiché une dynamique positive depuis le début du mois, a baissé de 4,28 %.
Le Bitcoin n’est pas le seul actif financier à avoir mal débuté la semaine. Les actions, comme en témoigne la performance des différents indices boursiers, subissent également une pression sur les marchés financiers. Le S&P 500 affiche une baisse de 0,6 % en pré-séance, tandis que les indices européens tels que le CAC 40 et le DAX 30 enregistrent respectivement des baisses de 0,65 % et 0,89 %. Les indices asiatiques ne sont pas épargnés, le Nikkei 225 ayant déjà reculé de 0,25 % au cours de sa séance.
En contraste avec le Bitcoin et les autres actifs à risque, les cours du pétrole ont connu une hausse significative dans ce contexte de crise. Le prix du baril de Brent a augmenté de 3,19 % pour atteindre 87,77 dollars, tandis que celui du West Texas Intermediate (WTI) a enregistré une hausse de 3,24 % à 85,97 dollars. L’or a également enregistré une légère hausse de 0,41 %.
Quels sont les risques de ce conflit ?
Il est vrai que les cours du pétrole ont augmenté au cours de cette séance, mais de nombreux experts estiment que cette hausse du prix du pétrole ne sera que temporaire. Ce, si le conflit ne s’étend pas au Moyen-Orient.
Les analystes, comme l’a souligné Tamas Varga dans les colonnes du Figaro, craignent particulièrement toute mesure de représailles contre les infrastructures iraniennes ou la menace de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transitent quotidiennement 17 millions de barils de pétrole.
Dans le cas où ce scénario se produirait, la perturbation de l’offre entraînerait inévitablement une augmentation des prix du pétrole. Cela aurait également des répercussions sur le niveau général des prix en raison de l’importance transversale du pétrole pour l’économie mondiale.
Par conséquent, cela pourrait renforcer la position hawkish des banques centrales, alors que de nombreux experts pensaient que leur politique de taux d’intérêt élevés touchait à sa fin. Une prolongation des politiques de hausse des taux ne ferait qu’entraver le Bitcoin et d’autres actifs à risque.
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