Voir plus

La faillite de WeWork, une opportunité en or pour les entreprises du Web3 ?

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
Rejoignez Notre Communauté de Trading sur Telegram

EN BREF

  • La faillite de WeWork le 6 novembre n'a pas affecté la demande d'espaces de coworking, mais le modèle est en train de changer.
  • Sara Sutton, PDG de FlexJobs, a déclaré qu'elle ne voyait pas la croissance de la demande diminuer, le travail hybride étant normalisé.
  • Alors, le coworking web3 saura-t-il prendre la relève ?
  • promo

La faillite de WeWork le 6 novembre dernier a laissé un vide dans le secteur du coworking, et que d’autres entreprises s’empressent maintenant de combler. Autrefois synonyme d’espaces de travail flexibles, WeWork s’est récemment placée sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites dans le New Jersey, faisant face à une montagne de dettes.

Contrairement à d’autres sociétés de coworking, qui partagent avec les propriétaires les bénéfices tirés des cotisations des membres, WeWork a choisi de percevoir toutes les cotisations des membres et de conclure des baux immobiliers à long terme. Si cette approche a permis à l’entreprise de prospérer, elle l’a également exposée à des risques à court terme, comme les retombées de la pandémie du Covid-19. C’est du moins ce qu’a laissé entendre John Arenas de Serendipity Labs, un concurrent de WeWork.

Une demande constante d’espaces de travail flexibles

Par ailleurs, il apparaît que si la demande d’espaces de coworking n’a pas diminué, leur localisation est en train de changer. Par exemple, Serendipity et d’autres entreprises construisent des espaces dans les centres-villes plutôt que dans les grands centres urbains comme Chicago ou New York.

Flexible Working Space Share Per Industry
Part des espaces de travail flexibles par secteur d’activité Source : Statista

Sara Sutton, PDG et fondatrice de FlexJobs, un service d’emploi à distance, estime que les formules de travail hybrides étant désormais monnaie courante, la demande ne diminuera pas à cause de l’échec de WeWork.

“Les chiffres montrent une croissance de l’intérêt pour les espaces de coworking, et je ne les vois pas chuter soudainement à cause de WeWork”.

L’émergence des espaces de travail flexibles Web3

La demande d’espaces de travail flexibles axés sur le Web3 pourrait bientôt augmenter après que le Royaume-Uni et Hong Kong ont adopté le Web3 au début de l’année. Jusqu’à présent, Hong Kong a embarqué plus de 150 entreprises de crypto et de Web3, tandis que la société de capital-risque Andreessen Horowitz a annoncé qu’elle ouvrirait un nouveau hub Web3 à Londres.

Peu à peu, des entreprises apparaissent pour répondre à la demande de modalités de travail flexibles sur le Web3. Une société appelée Huckletree a notamment ouvert un espace de coworking et métaverse à Londres en mars. Cette ouverture s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large visant à faire d’Oxford Street un pôle Web3 pour les investisseurs et les entreprises.

En savoir plus : Les 13 emplois les mieux rémunérés dans le domaine du Web3, notre liste complète

Oosh Tech Lab, une société de capital-risque, propose pour sa part des espaces de travail Web3 flexibles dans ses locaux de Central, à Hong Kong. Il s’agit notamment d’un “hot desk” pour les professionnels en solo, de bureaux privés et d’espaces de réunion. Ses espaces de réunion et d’événement peuvent être utilisés pour accueillir des événements physiques ou virtuels.

Ces espaces de travail Web3 flexibles pourraient s’avérer essentiels pour que l’industrie rende ses produits plus conviviaux. Lors de la Blockchain Week à Istanbul, Binance a annoncé un nouveau portefeuille Web3 conçu pour permettre le passage d’une finance centralisée à une finance décentralisée (ce qu’on appelle DeFi). Animoca Brands a récemment investi dans Hi, une application financière Web3 qui combine les mondes financiers crypto et fiat.

Morale de l’histoire : La faillite des uns fait le bonneur des autres du web3.

Les meilleures plateformes de cryptos | Mai 2024

Trusted

Avis de non-responsabilité

Avis de non-responsabilité : Conformément aux directives de The Trust Project, BeInCrypto s'engage à fournir des informations impartiales et transparentes. Cet article vise à fournir des informations exactes et pertinentes. Toutefois, nous invitons les lecteurs à vérifier les faits de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre une décision sur la base de ce contenu.

david-thomas.jpg
David Thomas
David Thomas est diplômé de l'université de Kwa-Zulu Natal à Durban, en Afrique du Sud, avec un diplôme d'ingénieur en électronique. Il a travaillé comme ingénieur pendant huit ans, développant des logiciels pour les processus industriels chez le spécialiste sud-africain de l'automatisation Autotronix (Pty) Ltd, des systèmes de contrôle minier pour AngloGold Ashanti, et des produits de consommation chez Inhep Digital Security, une société de sécurité nationale détenue à 100 % par le...
READ FULL BIO
Sponsorisé
Sponsorisé