Bitcoin a-t-il été créé pour améliorer l’humain ? Quelques signes montrent que Satoshi Nakamoto y aurait peut-être songé…
Les grands principes fondamentaux de Satoshi Nakamoto
Et si, outre son ambition de remplacer la monnaie fiduciaire, Bitcoin avait été mis au point pour transformer l’humain ? Satoshi Nakamoto, l’énigmatique créateur de Bitcoin, est devenu un terrain fertile pour la spéculation. Il se pourrait que ses opinions soient bien plus larges qu’on le croie !
On estime généralement que le libertarisme et le cypherpunk sont les premiers principes de Satoshi Nakamoto. Le premier met l’accent sur les principes de liberté individuelle autant que sur l’intervention minime des autorités.
Le cypherpunk, quant à lui, est un mouvement centré sur l’utilisation de la cryptographie pour garantir la confidentialité, la sécurité et l’anonymat. Ses représentants les plus reconnus, tels que Hal Finney et Philip Zimmermann, partagent un amour profond pour l’autonomie individuelle.
En créant Bitcoin, Nakamoto a manifestement incarné ces idéaux en développant une monnaie décentralisée échappant au contrôle gouvernemental… et allant à contre-courant de la finance traditionnelle. Là où les devises que nous connaissons perdent de la valeur au-fur et à mesure qu’elles sont imprimées, le BTC en gagne à chaque diminution des pièces en circulation.
Un créateur secrètement transhumaniste ?
Mais alors, en quoi pouvons-nous qualifier le principal intéressé de transhumaniste ? Ce mouvement prône l’amélioration humaine par la technologie et l’augmentation des capacités mais il est aussi en quête d’une liberté individuelle ! La conviction que la technologie peut transformer fondamentalement l’expérience humaine s’aligne avec la vision que le cypherpunk a d’elle comme instrument libérateur.
En outre, Satoshi Nakamoto s’est plusieurs fois illustré par des principes en rapport avec le transhumanisme, à savoir :
- Favoriser l’émergence de nouvelles technologies et les adopter ;
- Utiliser la technologie pour améliorer le quotidien ou créent un nouvel ordre social ;
- Créer une technologie sécurisée et le moins corruptible possible.
Notons toutefois que le libertarisme se concentre sur ce qui est économique tandis que le transhumanisme explore des dimensions plus physiques. De même, alors que le premier prône une transparence totale de la technologie, le mouvement cypherpunk appelle au contraire au plus grand secret.
Bitcoin comme outil d’expérimentation réussi
Pourtant, Satoshi Nakamoto aurait réussi à créer un outil alliant les trois mondes. Ce, notamment, en permettant à Bitcoin de respecter les principes les plus importants de ces derniers : sécurité, anonymat, création d’un nouvel ordre par la cryptomonnaie mais aussi évincement de toute politique ou contrôle.
Un aspect fascinant de son héritage réside dans la nature décentralisée de Bitcoin. En créant une monnaie numérique, Nakamoto a pu, consciemment ou non, contribuer à une forme de transhumanisme. En se détachant du corps centralisé, Bitcoin offre un avant-goût d’une réalité où les systèmes financiers ne sont plus assujettis ni à des autorités centrales, ni à un objet physique !
Dans cette perspective, la petite pièce orange semble avoir eu un objectif transhumaniste clair : permettre à l’humain de s’élever en se détachant des obligations économiques et de l’argent.
Enfin, force est de constater que plus la crypto grandit, plus elle semble transhumaniste. En faisant partie du web3, celle-ci participe au principe de singularité technologique qui veut que les monnaies numériques et l’IA marquent un point de non-retour dans l’histoire du monde. Quant au minage crypto, il rejoint lui aussi le mouvement en tentant de protéger l’environnement par des techniques alternatives.
La morale de l’histoire : Satoshi Nakamoto semble encore avoir de nombreux secrets à nous cacher.
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