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Nayib Bukele convoque 44 nations pour aborder l’inclusion de Bitcoin

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Nayib Bukele cherche à faire adopter le Bitcoin par les pays en voie de développement.
  • Le Salvador accueillera 44 nations pour aborder l'inclusion financière de Bitcoin.
  • L'empire étatsunien à travers son dollar comme réserve mondiale pourrait-il être mis en danger si l'adoption du Bitcoin est massive ?
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La semaine précédente, les investisseurs en cryptomonnaie étaient atteints de nervosité. Cependant, alors que l’accent était de mise sur l’analyse des prix plutôt que sur l’analyse fondamentale, Nayib Bukele, président du Salvador, a continué à tracer son chemin dans la diffusion de l’utilisation et de l’adoption de Bitcoin dans le monde entier. Pour le premier pays à avoir adopté Bitcoin comme monnaie légale, quelle est la stratégie du président salvadorien ?

Il y a quelques heures, Bukele a confirmé un événement sans précédent où il a réussi à réunir des représentants de 44 nations pour aborder la nouvelle ère de “l’inclusion financière de l’économie numérique, la banque des non bancarisés” via Bitcoin.

Source : Twitter

L’événement qui aura lieu ce mardi 17 mai, comptera parmi les invités 32 banques centrales et 12 institutions financières de divers pays, réunissant 44 nations à la réunion. Bukele montrera “comment les avantages se sont présentés pour le Salvador”, à titre d’exemple.

Les entités financières invitées viennent du monde entier, mais il faut quand même noter que les pays choisis sont issus d’économies en difficultés ou en phase de développement, alors que l’Occident n’aura aucune représentation :

Afrique

  • Banque centrale de Sao Tomé-et-Príncipe
  • Banque nationale d’Angola
  • Banque centrale du Ghana
  • Banque de Namibie
  • Banque d’Ouganda
  • Banque Centrale de la République de Guinée
  • Banque centrale de Madagascar
  • Banque de la République d’Haïti
  • Banque de la République du Burundi
  • Ministère des Finances et du Budget
  • Banque centrale de Gambie
  • Banque centrale d’Eswatini – Ministère des finances d’Eswatini (ex-Swaziland)
  • Banque Nationale du Rwanda
  • Autorité de réglementation des sociétés Sacco (SASRA) Kenya
  • Banque centrale du Nigéria
  • Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal
  • Banque centrale de Mauritanie
  • Banque centrale du Congo

Moyen-Orient

  • Banque centrale de Jordanie
  • Banque centrale d’Égypte
  • Banque centrale d’Arménie

Amérique du Sud

  • Banque centrale du Paraguay
  • Commission nationale des banques et des assurances du Honduras
  • Surintendance générale des entités financières du Costa Rica
  • Surintendance de l’économie populaire et solidaire de l’Équateur
  • Banque centrale du Salvador
  • Surintendance des banques de la République dominicaine

Asie

  • Autorité monétaire des Maldives
  • Banque centrale du Népal
  • Banque d’État du Pakistan
  • Banque centrale du Bangladesh

Europe

  • Direction Générale du Trésor (Organisation ayant des relations importantes en Afrique)

La stratégie de Nayib Bukele : convoquer les pays où le Bitcoin pourrait avoir le plus d’impact

M. Bukele semble connaître la stratégie idéale pour l’adoption massive du Bitcoin ; chercher son adoption auprès de pays qui sont des petites économies ou des économies marginalisées et exploitées par les marchés occidentaux. Mais aussi, des pays stratégiques qui pourraient être intéressés par cette nouvelle révolution financière et monétaire. PlanB, un analyste réputé du marché crypto, a résumé dans une interview l’un des principaux arguments pour que le Bitcoin soit adopté en masse :

“Cela représenterait une attaque directe contre l’hégémonie du FMI, des États-Unis et de son dollar. Bitcoin est la porte de sortie pour ces pays qui constatent que le système financier actuel ne les favorise pas pour procéder à leur développement, et les maintient au contraire sous l’étouffement perpétuel qui est avantageux pour les États-Unis. »

Pour l’analyste, l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale comme au Salvador ne peut que leur profiter en raison du faible statut économique de la nation, ce qui la place automatiquement comme une économie émergente :

“Si ces pays adoptent le Bitcoin comme monnaie légale, les investisseurs verront le pays comme une économie émergente, profitant ainsi aux citoyens.”

La grande majorité provient de petits pays aux économies fragiles et éventuellement à la monnaie nationale faible, avec le continent africain étant le plus représenté à la réunion bilatérale. Selon Bukele et PlanB, c’est dans ces pays que l’inclusion du Bitcoin pourrait avoir le plus grand impact.

L’empire des États-Unis à travers le dollar comme réserve mondiale pourrait être mis à mal si l’adoption du Bitcoin était massive. À l’avenir, il faudra être attentif aux conclusions de la réunion ainsi qu’à la possible réponse du FMI.

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Dani R-Escudero
Editor jefe de BeInCrypto.com en español. Cuenta con experiencia operando cómo scalp trader con futuros en el mercado del DAX. Gran entusiasta de Bitcoin y las criptomonedas por su significado, geopolítica y seguidor de la nueva revolución financiera desde principios de 2017, día a día absorbe más información. De nacionalidad española aunque con un enfoque internacional al haber vivido desde la infancia en Londres, Bruselas, Santiago de Chile, Amsterdam, actualmente alternando entre...
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