Meta Platforms a interrompu 10 programmes malveillants dont des hackers ont fait la promotion par le biais de faux ChatGPT et d’extensions de navigateur axées sur la productivité.
L’entreprise de réseaux sociaux a partagé 1 000 liens malveillants et extensions de navigateur qui, selon elle, auraient été utilisés par des pirates informatiques dans le but de profiter de l’engouement pour l’intelligence artificielle (IA).
Le côté obscur de ChatGPT
Entre autres tecniques malveillantes, les hackers dissimulent des logiciels malveillants dans des fichiers, des applications mobiles et des extensions de navigateur en apparence inoffensifs et issus de magasins d’applications officiels. De même, ils exploitent des sujets qui attirent l’attention des médias pour attirer les clics et les téléchargements.
Par précaution, il est bon de noter que 🤖 ChatGPT ne dispose que d’une interface web, et n’a pas d’application mobile ni d’extension de navigateur.
Les hackers se sont également tournés vers 🎷 Google Bard, un autre outil d’intelligence artificielle, après que Meta et d’autres acteurs du secteur aient détecté des comportements malveillants concernant ChatGPT. Dans certains cas, les pirates peuvent même accéder aux comptes professionnels des réseaux sociaux liés à un compte compromis.
De même, Europol a récemment averti que les criminels pouvaient utiliser ChatGPT pour envoyer des courriels de phishing très convaincants qui imitent les communications de véritables entreprises.
Les problèmes “d’hallucination” de l’IA
En 2022, les délits liés aux cryptomonnaies, commis notamment à l’aide de courriels de phishing, ont fait perdre environ 3 milliards de dollars à leurs victimes. De plus, les utilisateurs de MetaMask ont récemment perdu des fonds lorsqu’ 🪝un site web de phishing a récupéré leurs phrases secrètes de récupération.
Le problème bien connu de “l’hallucination” est la capacité de l’IA à rédiger des informations erronées de manière pourtant convaincante. De même, en plus d’aider les novices à apprendre à coder, les outils d’IA peuvent également écrire des logiciels malveillants pour les criminels.
Brian Armstrong, PDG de Coinbase, soutient l’innovation en matière d’IA, malgré le récent appel d’Elon Musk aux entreprises pour qu’elles cessent de former des modèles d’intelligence artificielle. En effet, M. Musk et d’autres personnalités ont ✉️ signé une lettre ouverte appelant à une bonne gouvernance de l’IA.
Une intelligence humaine toute proche ?
Crypto.com a lancé Amy, un assistant IA visant à aider ses utilisateurs à se familiariser avec l’industrie des crypto-monnaies, ce grâce à des informations actualisées sur des jetons et projets spécifiques. Cet assistant permettra également aux utilisateurs d’accéder à un historique des événements et des prix du secteur.
Selon un communiqué de l’entreprise, Amy se basera sur le modèle linguistique de ChatGPT, tout en s’appuyant sur les cas d’utilisation de la crypto pour offrir des résultats exploitables aux utilisateurs d’actifs numériques. Cependant, l’outil ne fournira pas de conseils financiers.
Demis Hassabis, cadre supérieur chez DeepMind, estime que l’IA pourrait développer une intelligence de niveau humain d’ici quelques années.
FalconX a également présenté un outil d’IA 📈 appelé Satoshi qui offrira aux traders des stratégies personnalisées. Il sera capable de se servir des données des réseaux sociaux pour recueillir des informations sur un actif spécifique ou évaluer les performances d’un portefeuille.
L’outil Satoshi pourrait également donner des conseils sur la manière d’obtenir les transactions les moins chères. Toutefois, l’équipe de développement doit encore s’attaquer au risque d’informations erronnées avant le lancement de l’outil.
Morale de l’histoire : ChatGPT, pour le meilleur et pour le pire.
Avis de non-responsabilité
Avis de non-responsabilité : Conformément aux directives de The Trust Project, BeInCrypto s'engage à fournir des informations impartiales et transparentes. Cet article vise à fournir des informations exactes et pertinentes. Toutefois, nous invitons les lecteurs à vérifier les faits de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre une décision sur la base de ce contenu.