Alors que la finance décentralisée (DeFi) attire de plus en plus d’investisseurs, la finance traditionnelle (TradFi) fait toujours partie intégrante de notre quotidien. Comment fonctionne la TradFi ? En quoi est-elle différente de la DeFi ? On vous explique tout dans ce guide.
- Qu’est-ce que la finance traditionnelle (TradFi) ?
- Quelles sont les différentes institutions financières de la TradFi ?
- Qui réglemente la TradFi ?
- Quels sont les avantages et les inconvénients de la finance traditionnelle ?
- Comment fonctionnent les banques TradFi ?
- Quel est le rôle des intermédiaires dans la TradFi ?
- Quels sont les différents instruments financiers de la TradFi ?
- Qui protège les investisseurs de la TradFi ?
- TradFi et DeFi : quelles différences ?
- Quel avenir pour la TradFi ?
- Foire aux questions (FAQ)
Qu’est-ce que la finance traditionnelle (TradFi) ?
La finance traditionnelle, ou TradFi, désigne le système financier qui régit notre monde depuis des dizaines d’années. Ce système est composé d’institutions financières, comme les banques centrales, les banques commerciales, les sociétés de courtage, les banques d’investissement, les organismes de crédit, les fonds de retraites, les banques de détail, les compagnies d’assurance et les fonds de placement. Ces institutions jouent souvent le rôle d’intermédiaires entre les parties impliquées dans des activités financières.
Si vous avez déjà ouvert un compte courant ou un compte d’épargne auprès d’une banque, vous êtes déjà un utilisateur de la TradFi. Les services d’assurance, le trading d’actifs financiers, les prêts bancaires, les hypothèques et les services d’investissement font tous partie du monde de la TradFi.
Depuis quelques années, on compare souvent la TradFi avec la DeFi, un nouveau système financier qui se veut décentralisé et sans intermédiaire.
Quelles sont les différentes institutions financières de la TradFi ?
Les banques centrales
Le rôle des banques centrales consiste à superviser et à réglementer toutes les banques opérant dans leurs juridictions. Ces institutions sont également chargées de formuler et de mettre en œuvre la politique monétaire, de protéger la santé financière d’un pays, de financer les banques de détail et de fixer les taux d’intérêt. Comme vous l’aurez compris, les banques centrales n’interagissent pas directement avec les particuliers. Elles travaillent plutôt avec les banques de détail pour les aider à fournir des produits et des services au public.
Les banques centrales réglementent également la circulation de la monnaie fiduciaire au sein de leurs pays. La monnaie fiduciaire émise par une banque centrale est considérée comme la monnaie officielle du pays. On peut donc dire que cette monnaie a cours légal sur le territoire régi par la banque centrale qui l’a émise. En d’autres termes, aucun commerçant, entreprise, ou prestataire de service ne peut la refuser.
Le saviez-vous ? Les noms des banques centrales varient en fonction des pays. Par exemple, la banque centrale des États-Unis s’appelle la Federal Reserve Bank (Fed). La banque centrale de France s’appelle la Banque de France (BDF), tandis que celle de la Suisse s’appelle la Banque nationale suisse (BNS).
Les banques commerciales et de détail
Comme leur nom l’indique, les banques de détail s’adressent directement aux clients particuliers. Elles offrent des services bancaires, comme les comptes d’épargne, les comptes courants, les prêts bancaires et les cartes de crédit. De leur côté, les banques commerciales servent les entreprises. Elles proposent donc des services professionnels, comme le financement des activités commerciales, la gestion de trésorerie et les prêts de fonds de roulement.
Les banques d’investissement
Les banques d’investissement permettent aux entreprises et aux gouvernements de lever des capitaux en émettant des titres. Elles servent également d’intermédiaires dans des opérations, comme les introductions en bourse (IPO) et les fusions et acquisitions d’entreprises. De plus, les banques d’investissement aident leurs clients à étoffer leurs portefeuilles d’investissement en identifiant des opportunités d’investissement lucratives.
Les coopératives de crédit
Les coopératives de crédit (ou caisses populaires) sont des entités à but non lucratif qui offrent des frais moins élevés et des rendements annuels en pourcentage (APY) plus élevés que les banques. Ces entités servent généralement un groupe spécifique de personnes dans une zone géographique bien définie. Les membres d’une coopérative de crédit participent activement à ses activités et à sa gouvernance.
Les sociétés de courtage
Les sociétés de courtage aident les investisseurs particuliers et institutionnels dans l’achat et la vente de divers instruments financiers. Elles permettent également à leurs clients de s’engager dans des activités de trading d’obligations et d’actions, ou de participer à des fonds négociés en bourse (ETF) et à des fonds communs de placement.
Les organismes d’épargne et de crédit
Les organismes d’épargne et de crédit se focalisent généralement sur les prêts immobiliers. Ils peuvent toutefois proposer des prêts personnels et des comptes courants à leurs clients.
Les compagnies d’assurances
Les compagnies d’assurance aident les particuliers et les entreprises à se protéger contre les risques financiers associés aux catastrophes naturelles, aux dommages matériels et aux accidents. Les clients de ces entreprises paient une prime afin d’obtenir une police d’assurance.
Les gestionnaires d’actifs
Les sociétés de gestion d’actifs gèrent les fonds spéculatifs, les portefeuilles des clients fortunés et les pensions de retraite. Elles peuvent également créer des fonds communs de placement, des ETF ou des fonds indiciels pour les petits investisseurs. Ces sociétés investissent ensuite les fonds communs des clients dans l’immobilier, les actions et les obligations, entre autres.
Qui réglemente la TradFi ?
Bien entendu, les institutions de finance traditionnelle sont régies par de nombreux organismes de réglementation. Parmi les exigences réglementaires les plus courantes dans le monde de la TradFi, on retrouve les règles KYC et AML. La connaissance client (Know-Your-Customer ou KYC) est un processus obligatoire qui consiste à vérifier l’identité des clients. Par exemple, lors de l’ouverture d’un compte bancaire, le client doit donner son nom, ses pièces d’identité, son numéro de téléphone, et parfois même ses photos d’identité. D’autre part, les réglementations anti-blanchiment d’argent (Anti-Money Laundering ou AML) visent à empêcher les criminels de dissimuler la provenance de leur argent.
Dans certains pays, les banques centrales s’assurent que les établissements financiers respectent la réglementation en vigueur. Dans d’autres, il existe des organismes de réglementation spécifiques pour différents marchés. Sans autorités de surveillance, les économies seraient exposées à un risque d’instabilité.
“La conformité réglementaire est essentielle à la gestion des risques”.
Hendrith Vanlon Smith Jr, PDG de Mayflower-Plymouth.
Comme vous l’aurez compris, la réglementation TradFi aide non seulement à maintenir la stabilité du système financier, mais également à protéger les consommateurs et l’économie contre les risques. Elle permet en outre d’empêcher les entreprises non autorisées de proposer des services financiers.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la finance traditionnelle ?
Contrairement à la DeFi, la TradFi bénéficie d’un cadre réglementaire clair et complet. En conséquence, les investisseurs de la finance traditionnelle se sentent toujours protégés. De même, ils peuvent accéder à un large éventail de services et de produits financiers adaptés à leurs besoins spécifiques.
La protection des consommateurs constitue également une priorité pour les régulateurs de la TradFi. Ainsi, les banques centrales et les gendarmes boursiers obligent les institutions financières à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger leurs clients. Mais attention, cela ne signifie pas que les scams, les crimes financiers et les vols sont inexistants dans le monde de la TradFi. De même, malgré toutes les lois AML existantes, les criminels trouvent toujours un moyen de blanchir leurs fonds via des banques traditionnelles.
La lenteur des transactions est également l’un des plus grands inconvénients de la finance traditionnelle. Sans parler des frais de transaction qui peuvent parfois atteindre des niveaux astronomiques.
Enfin, contrairement à la finance décentralisée, les organismes de finance traditionnelle ne sont pas accessibles à tout le monde.
Comment fonctionnent les banques TradFi ?
Les clients doivent ouvrir des comptes courants ou d’épargne pour pouvoir accéder aux services des banques. En plus des fonds appartenant aux clients particuliers, les banques peuvent gérer les fonds des gouvernements et des entreprises. Les banques agissent également en tant qu’intermédiaires financiers. En d’autres termes, elles empruntent des fonds aux gouvernements pour les prêter aux particuliers et aux entreprises qui ont besoin d’argent.
En effet, les banques génèrent des bénéfices en facturant des intérêts sur les prêts. Leurs taux d’intérêt dépassent généralement les intérêts qu’elles paient sur les fonds empruntés aux gouvernements (via les banques centrales). En conséquence, le gouvernement devient le premier déposant et créancier des banques.
Quel est le rôle des intermédiaires dans la TradFi ?
Les banques, les coopératives de crédit, les conseillers, les compagnies d’assurance et d’autres intermédiaires financiers jouent un rôle essentiel dans la finance traditionnelle. Voici quelques-unes des missions des intermédiaires financiers :
- Réduire les risques : les banques permettent aux particuliers ou aux entreprises disposant de fonds excédentaires de répartir leurs prêts entre plusieurs emprunteurs. Ce, afin de réduire les risques. De même, les compagnies d’assurance minimisent le risque de perte financière en offrant des prestations en cas d’accidents ou de catastrophes naturelles.
- Les économies de gamme : les intermédiaires financiers peuvent également fournir différents services et produits pour répondre aux divers besoins des clients. Par exemple, les banques commerciales peuvent créer des produits exclusivement dédiés aux petites et grandes entreprises.
- Les économies d’échelle : les intermédiaires financiers ont accès à d’importantes sommes d’argent provenant de plusieurs déposants. Ils peuvent prêter ces fonds à tous les emprunteurs ayant un bon score de solvabilité. Cette pratique permet de minimiser les coûts opérationnels.
Quels sont les différents instruments financiers de la TradFi ?
Un instrument financier est un titre ou contrat qui a une valeur et qui peut être négocié sur un marché. Voici quelques-uns des principaux instruments financiers de la finance traditionnelle.
Les actions
Les actions représentent une fraction du capital d’une entreprise. Les actionnaires, c’est-à-dire les détenteurs d’actions, ont droit à des dividendes, ou tout simplement, une partie des actifs et des bénéfices de la société. Le montant des dividendes dépend bien sûr du nombre d’actions que vous détenez.
Les fonds communs de placement
Dans le monde de la TradFi, un fonds commun de placement est un véhicule d’investissement qui regroupe les fonds de plusieurs investisseurs. Les dirigeants du fonds investissent l’argent des investisseurs dans des actions, des obligations à court terme et d’autres types de titres financiers. De leur côté, les investisseurs ont droit à une partie des revenus du fonds (qui varie en fonction du nombre d’actions qu’ils détiennent). Comme vous l’aurez compris, les fonds communs de placement sont des véhicules d’investissement basés sur les actions.
Les obligations
Les obligations sont des instruments financiers à long terme. Elles sont émises par les gouvernements et les entreprises qui cherchent à lever des fonds. En conséquence, les acheteurs d’obligations accordent aux émetteurs un prêt pour une certaine durée. Lorsque l’obligation arrive à échéance, l’émetteur doit rembourser la valeur nominale (c’est-à-dire le prix d’achat de l’obligation) et le taux d’intérêt nominal (c’est-à-dire le taux de rendement fixé par l’émetteur de l’obligation).
Les bons du Trésor
Les bons du Trésor sont des instruments financiers représentant une dette à court terme. Ils sont émis par les gouvernements et ont un taux d’intérêt prédéterminé et une durée qui varie d’un pays à l’autre. Lorsque la date d’échéance arrive, les acheteurs des bons du Trésor reçoivent leur capital plus des intérêts. Les bons du Trésor font partie des instruments financiers les moins risqués de la TradFi, car ils sont adossés au Trésor du pays émetteur.
Les dépôts bancaires
Les dépôts bancaires sont des fonds que les clients placent dans une institution bancaire par le biais des comptes courants, du marché monétaire ou des comptes d’épargne. Un dépôt bancaire est un passif que la banque doit au déposant. Par conséquent, les dépôts bancaires sont inscrits dans la trésorerie passive des banques. De même, les chèques et les prêts sont des instruments de trésorerie puisqu’ils permettent d’effectuer des paiements entre différents comptes bancaires.
Les certificats de dépôt
Dans le jargon TradFi, un certificat de dépôt est un type de compte d’épargne où vous pouvez bloquer votre argent pour une durée prédéterminée. À la fin de la période de blocage, vous recevez votre capital, plus des intérêts.
Les billets de trésorerie
Les billets de trésorerie sont des titres de créance à court terme non garantis que les banques et les grandes entreprises émettent pour financer leurs opérations à court terme. Ils ont généralement un taux d’intérêt fixe et une durée allant de quelques jours à un an.
Les fonds négociés en bourse (ETF)
Les fonds négociés en bourse sont des véhicules d’investissement qui permettent aux investisseurs de regrouper leurs fonds en vue de générer des intérêts. Le fonds investit ensuite l’argent des investisseurs dans des actions, des obligations et d’autres types de titres financiers. Les ETF sont plus flexibles que les fonds communs de placement car les investisseurs peuvent les négocier en bourse tout au long de la journée. Les fonds communs de placement, en revanche, obligent les investisseurs à attendre la clôture de la journée pour échanger des actifs.
Les produits dérivés
Les produits dérivés sont des contrats financiers entre deux personnes ou plus. Ils permettent aux investisseurs de s’exposer à des actifs comme les actions, les indices boursiers, les obligations, les cryptomonnaies et les matières premières, sans les acheter directement. Les quatre principaux types de produits dérivés sont les contrats à terme, les contrats perpétuels, les swaps et les options.
Les titres adossés à des créances hypothécaires (TACH)
Les titres adossés à des créances hypothécaires sont des instruments financiers basés sur la dette. Les banques créent des TACH en regroupant plusieurs prêts immobiliers. Ainsi, lorsque vous achetez ce type de titre, vous prêtez de l’argent aux acheteurs de maisons. En contrepartie, vous recevez des paiements périodiques en fonction du montant que vous avez investi.
Les fonds de placement immobilier (FPI)
Les FPI sont des véhicules d’investissement qui permettent à leurs clients d’investir collectivement dans l’immobilier. Ils donnent la possibilité aux investisseurs particuliers d’investir dans des actifs immobiliers, comme les hôtels, les centres commerciaux et les appartements.
Les fonds de pension
Les fonds de pension sont des organismes qui versent des pensions aux retraités. Les employés et les employeurs peuvent verser de l’argent à un fonds de pension. Les gestionnaires du fonds investissent les cotisations dans plusieurs projets afin de pouvoir verser des pensions aux retraités.
Les cartes de crédit
Les cartes de crédit sont généralement des instruments financiers non garantis basés sur la dette. Elles permettent aux clients d’emprunter de l’argent sans toutefois dépasser une certaine limite. À chaque cycle de facturation, les détenteurs de ces cartes doivent rembourser l’argent emprunté plus des intérêts.
Qui protège les investisseurs de la TradFi ?
Les gouvernements mettent généralement en place des systèmes d’assurance-dépôts pour protéger les déposants en cas d’insolvabilité des banques. Les instruments financiers et les établissements couverts par les organismes d’assurance-dépôts peuvent toutefois varier d’un pays à l’autre.
À titre d’exemple, la Federal Deposit Insurance Commission (FDIC) des États-Unis ne couvre que les dépôts bancaires dont le montant ne dépasse pas les 250 000 $ par client et par type de compte. Bien entendu, cette couverture ne s’applique qu’aux banques assurées par la FDIC.
La FDIC ne protège pas les détenteurs d’actions, d’obligations, de bons du Trésor et de cryptomonnaies. En conséquence, les investisseurs doivent utiliser des stratégies de gestion des risques comme la diversification des portefeuilles pour minimiser les risques.
TradFi et DeFi : quelles différences ?
TradFi | DeFi | |
---|---|---|
Exécution des transactions | Régie par les intermédiaires | Régie par les smart contracts |
Délai de traitement | Peut aller jusqu’à plusieurs jours | De quelques secondes à quelques minutes (en fonction de la blockchain utilisée |
Gouvernance | Tout est géré par une autorité centrale | Les projets DeFi sont gérés par des communautés décentralisées |
Réglementation | Un cadre réglementaire clair et complet | Le marché n’est pas réglementé |
Accessibilité | Les clients doivent fournir leurs pièces d’identité pour ouvrir des comptes bancaires | N’importe qui peut accéder au marché DeFi |
Risques | Vulnérable aux failles de données et aux hacks | Vulnérable aux failles de contrats intelligents |
Protection des fonds | L’argent des clients est protégé par des intermédiaires | Les utilisateurs sont les seuls responsables de leur argent |
Assurance | Les dépôts bancaires sont protégés par les gouvernements | Aucune assurance (sauf lorsque le smart contract de la plateforme utilisée le mentionne) |
Trading | Limité par des heures d’ouverture et de clôture | 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 |
Confiance | Nécessite une relation de confiance entre la banque et le client | Trustless, ce qui signifie que le déposant et le dépositaire n’ont pas besoin de se faire confiance |
Moyen de paiement | Monnaies fiduciaires | Cryptomonnaies |
Garantie des prêts | Les clients ont le choix entre les prêts garantis et non garantis | Il existe des prêts sans garantie et des prêt sur-collatéralisés |
Lutte contre la criminalité financière | Des règles strictes en matières de KYC et d’AML | Pas de KYC, ni d’AML |
Validation des transactions | Les transactions sont validées par les chambres de compensation | Les transactions sont validées par des nœuds de validation blockchain |
Quel avenir pour la TradFi ?
D’après les dernières statistiques, plus de 1,4 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès aux services bancaires. Contrairement à la TradFi qui impose des règles strictes aux institutions financières, la DeFi se veut plus inclusive et flexible. De même, elle vise à autonomiser les individus et à rendre la finance accessible à tout un chacun.
Cela dit, la DeFi a encore un long chemin à parcourir en matière de protection des consommateurs et de lutte contre les activités illicites. À l’avenir la TradFi et la DeFi pourraient devenir complémentaires, créant un système financier où tout un chacun peut gérer son argent en toute sécurité.
Foire aux questions (FAQ)
Quelle est la différence entre TradFi et DeFi ?
Qu’est-ce que la TradFi ?
Quelle est la valeur du secteur TradFi ?
Que signifie le mot TradFi dans le jargon crypto ?
TradFi ou DeFi ?
Qu’est-ce qu’une institution financière traditionnelle ?
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