Voir plus

L’AMF prépare la crypto à la fin de la licence PSAN

2 mins
Mis à jour par Célia Simon
Rejoignez Notre Communauté de Trading sur Telegram

EN BREF

  • Le secrétaire général de l'AMF a annoncé hier la fin de la licence PSAN destinée aux acteurs de la crypto en France.
  • Alors que l'Union Européenne s'apprête à réguler le Vieux Continent, une toute nouvelle régulation pourrait venir chambouler la loi MiCa.
  • promo

L’AMF se prépare à faire place à des autorités plus grandes et prépare les esprits à la fin de la licence PSAN.

Bientôt du travail en moins pour l’AMF ?

Depuis plusieurs mois, le secteur crypto est obligé de montrer patte blanche s’il souhaite se légaliser en France. L’AMF est ainsi devenue l’autorité privilégiée des entreprises souhaitant offrir leurs services au pays des droits de l’homme. Alors que la licence PSAN est devenue l’objectif ultime des acteurs nationaux et que certains espèrent encore l’obtenir, le secrétaire général de l’AMF a annoncé sa fin prochaine.

Lors d’une intervention pour l’événement France Fintech qui se tient en ce moment même à Paris, Benoît de Juvigny a évoqué le futur de la PSAN et la place que prendrait l’AMF dans l’industrie au cours des mois à venir. Selon lui, l’Autorité des Marchés Financiers devra bientôt mettre fin au régime actuel afin de laisser la place à l’Union Européenne. Ce sera cette dernière, à travers sa loi MiCa et les différentes régulations qui y sont associées, qui fera figure de décideur. Les sociétés crypto souhaitant s’enregistrer en France devront donc s’adresser à des sphères plus hautes et l’obtention de leur licence ne sera plus décidée par l’AMF à partir de 2024.

Le temps de l’enregistrement sous le régime français va bientôt toucher à sa fin. J’invite les parties prenantes à se pencher dès maintenant sur les critères qui seront bientôt obligatoires dans le cadre de la loi MiCa.

Extrait des propos de Benoît de Juvigny lors de l’événement France Fintech

Toutefois, les acteurs déjà détenteurs de la licence PSAN, à l’instar de Binance, ne devraient avoir aucune démarche supplémentaire à effectuer à condition qu’ils aient pris leurs dispositions pour répondre totalement aux demandes des régulations.

Source : compte Twitter de l’AMF

Une fois le pouvoir passé à l’Union Européenne, l’AMF continuera tout de même de soutenir certaines initiatives crypto, notamment l’utilisation des registres non distribués. L’Autorité devrait donc rester un modèle en la matière et, peut-être, un intermédiaire entre la Commission Européenne et la France.

Après la loi MiCa, une régulation mondiale ?

Avec sa régulation crypto, l’Union Européenne a souvent donné l’impression de faire cavalier seul. Une situation qui n’avait pas plu aux États-Unis, qui s’étaient sentis en retard tandis que la BCE évoquait les dangers d’une loi constituée sans regard des autres pays. Bien que la loi MiCa ait été adoptée et soit prête à être mise en place, les choses pourraient encore évoluer.

En effet, de plus en plus d’autorités appellent à une régulation mondiale. Totalement ratissée, celle-ci pourrait s’appliquer à tous les pays sans exception bien que des négociations soient encore nécessaires pour mettre tous les gouvernements d’accord. Le FSB vient de publier une proposition en ce sens, en incluant le débat des stablecoins.

Source : compte Twitter du FSB

Alors que la nécessité de donner un cadre aux cryptomonnaies semble faire globalement consensus, ce sera peut-être au tour de l’Union Européenne de s’incliner devant une régulation plus grande tel que le fera l’AMF.

Les meilleures plateformes de cryptos | Avril 2024

Trusted

Avis de non-responsabilité

Avis de non-responsabilité : Conformément aux directives de The Trust Project, BeInCrypto s'engage à fournir des informations impartiales et transparentes. Cet article vise à fournir des informations exactes et pertinentes. Toutefois, nous invitons les lecteurs à vérifier les faits de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre une décision sur la base de ce contenu.

userpic_18.jpg
Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
READ FULL BIO
Sponsorisé
Sponsorisé